Marie-Noëlle Battistel

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Marie-Noëlle Battistel
Illustration.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(13 ans, 11 mois et 19 jours)
Élection 6 juin 2010 (partielle)
Réélection 17 juin 2012
18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription 4e de l'Isère
Législature XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2010-2016)
SER (2016-2017)
NG (2017-2018)
SOC (depuis 2018)
Coalition NUPES
Prédécesseur Didier Migaud
Vice-présidente de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(6 ans, 10 mois et 27 jours)
Président Roland Lescure
Guillaume Kasbarian
Législature XVe et XVIe
Conseillère régionale de Rhône-Alpes

(1 an et 15 jours)
Élection 21 mars 2010
Président Jean-Jack Queyranne
Successeur Maryvonne Boileau
Maire de La Salle-en-Beaumont

(19 ans, 3 mois et 17 jours)
Élection 11 juin 1995
Réélection 11 mars 2001
9 mars 2008
23 mars 2014
Successeur Jean Pra
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Grenoble (France)
Nationalité Française
Parti politique PS

Marie-Noëlle Battistel, née le à Grenoble (Isère), est une femme politique française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Elle est élue au conseil municipal de La Salle-en-Beaumont en 1995 et devient maire trois ans plus tard. Elle n'occupe plus cette fonction depuis 2017 à la suite de la loi sur le non-cumul des mandats.

En 2007, Didier Migaud, député socialiste de la 4e circonscription de l'Isère, lui demande d'être sa suppléante à l'occasion des élections législatives.

En 2010, elle est élue conseillère régionale de Rhône-Alpes sur la liste menée par Jean-Jack Queyranne.

À la suite de la démission de Didier Migaud, nommé à la tête de la Cour des comptes par Nicolas Sarkozy le , elle est choisie par le PS pour être candidate à sa succession.

Le , elle est élue au second tour de la législative partielle au poste de député avec 58,38 % des suffrages exprimés.

Elle est réélue le .

Elle est de nouveau réélue le aux élections législatives de 2017, et sa circonscription, la 4e de l'Isère[1], est la seule de ce département non-gagnée par la République en Marche.

Elle est particulièrement engagée contre l’ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques ; dès 2013 elle signe un rapport parlementaire sur le sujet[2], puis en 2018, Contexte indique qu'« elle semble avoir convaincu beaucoup de ses homologues novices sur le sujet »[3].

En mai 2022, elle est investie par le Parti socialiste, pour la coalition Nouvelle Union populaire écologique et sociale, dans la quatrième circonscription de l'Isère [4].

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Mandats régionaux[modifier | modifier le code]

Mandats nationaux[modifier | modifier le code]

Synthèse des résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2010 PS 4e de l'Isère 9 987 39,31 1re 15 311 58,38 1re Élue
2012 21 504 41,96 1re 28 159 57,93 1re Élue
2017 8 552 19,32 2e 18 755 54,01 1re Élue
2022 19 437 42,22 1re 24 016 58,06 1re Élue

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  2. David Garcia, « Les barrages hydroélectriques dans le viseur de Bruxelles », Le Monde diplomatique,‎ n°783 (2019), p. 16.
  3. Simon Prigent, « À l’Assemblée, les élus qui s’imposent sur l’énergie », sur contexte.com, (consulté le ).
  4. « CARTE. Législatives : découvrez qui sont les candidats déjà déclarés dans votre circonscription », sur Franceinfo, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]